Voici les dernières homélies écrites qui ont été prononcées à la paroisse.

Accueillir la lumière

homélie du 3e dimanche de l’Avent, 13 décembre 2020

Jean-Baptiste nous permet de sentir quelque chose de l’irruption de Dieu dans la vie humaine et dans l’histoire humaine. « Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas » (Jn 1,26), dit Jean. Il est bon de prendre le temps de s’étonner de cela : quand Dieu vient, il est quelqu’un que nous ne connaissons pas et qui est là.

L’accueil du Messie, hier et aujourd’hui

homélie du 2e dimanche de l’Avent, 6 décembre 2020.

Une petite vingtaine d’années avant que Jean n’offre le baptême de conversion au désert, un garçon de 12 ans avait impressionné les docteurs de la Loi par sa sagesse vive et perçante. Certains ont dû se demander si le Messie n’était pas venu dans le monde. Et puis, plus rien. Silence du côté de Dieu… Les années passent… Que fait le Seigneur ? Ne nous a-t-il pas abandonnés ? Paraîtra-t-il bientôt ? Il devait y avoir une réelle attente du Messie pour que les gens se ruent ainsi au baptême de Jean, « toute la Judée, tous les habitants de Jérusalem ».

Se battre pour le règne du Christ…

homélie de la fête du Christ Roi (22 novembre 2020)

En écoutant ces lectures nous apprenons que le Christ est un roi comme un berger. Il connaît ses brebis, il est soucieux de les conduire en lieu sûr, de leur offrir du repos, de les soigner de leurs blessures. Nous pouvons rendre grâce, entrer en nous-mêmes pour dire : Seigneur, merci ! Tu me connais, tu me guides, tu me soignes pour que je ne reste pas au bord du chemin, mais que je marche vers la lumière.

Mériter de posséder Dieu

homélie du 32e dimanche A (8 novembre 2020)

La première lecture essaie de nous faire goûter combien l’intimité de Dieu est désirable. Nos désirs d’être aimé, de nous sentir proche de quelqu’un, d’être accepté et compris, tout cela vient d’une semence que Dieu a mise en nous en nous créant à son image. Comme disait saint Augustin, « Tu nous as faits pour toi, et notre cœur est sans repos tant qu’il ne repose pas en toi ».

Que le pardon pave le chemin de la sainteté !

homélie du 24e dimanche A, 13 septembre 2020

Dimanche passé Jésus nous indiquait comment aborder la question du mal commis dans l’Église, le mal qui vient miner le témoignage que les chrétiens rendent à l’Évangile. Aujourd’hui il nous parle du mal qui nous atteint personnellement. C’est saint Pierre qui pose la question : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? » Jésus lui répond : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à 70 fois sept fois. » Autrement dit : tu ne mettras pas de limite à ton pouvoir de pardonner, tu ne diras jamais : « c’est bon pour une fois ».

La grâce du ministère de Pierre

Dans les lectures aujourd’hui nous voyons à quel point Dieu compte sur les hommes, y compris pour la conduite de son peuple bien-aimé, Israël puis l’Église (Éliakim, Pierre). C’est risqué, car il y aura des hommes qui ne sont pas à la hauteur, nous l’avons entendu dans la première lecture. Mais Dieu fait ainsi, et c’est l’occasion d’être vraiment encouragé quand le pasteur est bon, ou d’exercer la miséricorde quand il est mauvais ou qu’il se relâche. Cela permet d’avancer avec réalisme, sans verser dans l’idéalisation de la communauté ou des personnes, ni dans le cynisme et le découragement.

Des croyants plein d’audace

homélie de la fête de l’Assomption 2020. Chapelle Notre-Dame de Lourdes.

Après sa rencontre avec Élisabeth, Marie chante le magnificat. Pourtant un journaliste n’aurait rien trouver à écrire là-dessus : une jeune femme rencontre sa vieille cousine, qu’elle est venue aider à vivre une grossesse tardive. Et voilà que le petit tressaille dans le ventre de sa maman… Mais Marie dit : maintenant les puissants sont renversés, ce sont les petits qui sont élevés… Maintenant on voit l’action de Dieu ! (Lc 1,46)

Les aventures de la Parole à semer

homélie du 15e dimanche A, 12 juillet 2020

Quand Jésus raconte cette parabole du semeur, il y a déjà quelques temps que les apôtres l’accompagnent, et ils ont eu l’occasion de constater la diversité des réponses à Jésus. Ils ont vu certains l’accueillir inconditionnellement dans leur vie, au point de changer de façon de penser et de comportement. Ils ont éprouvé avec peine le refus sur lequel Jésus a butté plus d’une fois. Mais aussi toute la gamme des accueils enthousiastes qui se sont terminés en abandon ou en indifférence. Et aujourd’hui nous nous posons les mêmes questions que les apôtres et nous nous demandons : que faut-il pour que nos enfants, nos petits-enfants, nos amis, nos collègues accueillent aussi l’Évangile dans leur vie ?

Modifié dernièrement: 29 avril 2020

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